Association Familiale Laïque des Locataires du 64

conseil départemental des associations familiales laïques (CDAFAL)

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Fiches pratique - domaine de la santé

L'insuffisance cardiaque

C’est quoi ?

Lorsque le cœur perd sa capacité de contraction normale, il ne pompe plus suffisamment de sang pour permettre aux organes de recevoir assez d'oxygène et d'éléments nutritifs, essentiels à leur bon fonctionnement. Aujourd’hui, l’insuffisance cardiaque touche 1,5 million de Français, notamment les plus de 60 ans et 400 000 à 700 000 patients ne sont pas diagnostiqués à cause de la méconnaissance des signes d’alerte. Cette grave maladie se manifeste à l’effort. Le cœur s’adapte à la perte de sa force de contraction, accélère ses battements puis augmente en volume et aggrave l’insuffisance cardiaque. L’origine est souvent due aux maladies des artères coronaires, à l’hypertension, au diabète…

Les 4 signes d’alerte : 

Pour soupçonner une insuffisance cardiaque, il faut 4 signes associés, chacun n’étant pas significatif isolément : 1 Un essoufflement inhabituel à l’effort et/ou en position allongée, 2 Une prise de poids rapide, 3 Un gonflement (œdème) des pieds et des chevilles, 4 Une fatigue excessive y compris pour un petit effort.

Que faut-il faire ?

Consulter un médecin, un cardiologue et traiter correctement cette pathologie chronique car elle évolue et affecte la vie quotidienne. Elle est susceptible de troubles anxieux voire de dépressions. Une prise en charge médicale adaptée et le respect de recommandations hygiéno-diététiques permettent de mieux vivre avec sa maladie et de limiter les hospitalisations en urgence. Première cause d’hospitalisation après 65 ans, c’est la deuxième cause de mortalité après le cancer.

GRATUITS ?
les optiques et les produits auditifs et dentaires

Depuis janvier 2019, comme certaines personnes renoncent à se faire soigner en raison du coût des soins, il est possible de bénéficier du "Panier 100 % santé". Le dispositif évolue depuis deux ans. 

Les assurés qui choisissent les produits de classe 1 ou A (offre 100 % santé) sont entièrement remboursés avec une prescription valable du médecin spécialiste. 

Les professionnels d'optique ou de prothèses doivent obligatoirement fournir un devis avec au moins une offre 100 % santé, mais certains commercialisent l'offre sans conviction, le 100 % étant moins intéressant pour leur chiffre d'affaires.

Le prix maximum des audioprothèses varie entre 950 €/prothèse pour les plus de 20 ans, et un prix de base à 1400 €/ prothèse pour les moins de 20 ans. 

Les opticiens doivent présenter des montures conformes aux normes européennes à un prix inférieur ou égal à 30 € et proposer un choix entre dix-sept modèles différents pour les adultes et dix modèles pour les enfants. Le prix global maximum doit être de 95 € pour les clients à faible correction, 265 € pour les moyennes et 370 € pour les verres progressifs. Le 100 % fonctionne aussi pour les prothèses dentaires, mais pas pour les soins.

Mais ce dispositif est très mal connu par les assurés, les professionnels ne faisant sans doute pas tout l'effort nécessaire pour le présenter, car moins lucratif, à moins que l'assuré ne préfère le plus cher ? Le bilan est mauvais : pour l'optique, seulement 14 % des montures et 12 % des verres vendus ont bénéficié du 100 % santé. Il faudra que la DGCCRF et l'Autorité de contrôle fassent la lumière sur le sujet et sanctionnent les pratiques contraires à la loi. 

A quand une campagne d'information à grande échelle ?